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Les principes de l'Ayurveda et de la médecine ayurvédique

Publié le

L’Ayurvéda comme science de vie

Comment retrouver la santé, le plaisir, et l’harmonie. Retrouvez l’équilibre naturel.

PETIT COURS D’INITIATION

Le but de l’Ayurvéda est de restaurer l’équilibre du corps et de l’esprit de nous guérir ou de nous maintenir en bonne santé. Si nous sommes en bonne santé nous pouvons nous réaliser. Selon la constitution de chaque personne on a plus ou moins une prédisposition aux maladies.

Dans l’Ayurveda, on considère que l’être humain est composé de 3 energies vitales ou DOSHAS. Chaque individu a sa propre consitution.

Les 3 énergies sont appelées VATA, PITTA et KAPHA et doivent être en équilibre, mais souvent une ou deux d’entre elles dominent.

VATA : L’individu de type VATA est plutôt mince, et a une tendance à être soucieux, il craint le froid, et a un sommeil léger. Il est déséquilibré par le tabac, l’acool, trop de nourriture, le stress, la tension physique. Cette personne a besoin de sommeil et ne supporte pas les aliments crus, sec et froids. Ses éléments sont l’éther et l’eau. Selon votre constitution vous devez prendre en considération ce qui vous convient de manger. VATA souffre d’une mauvaise digestion et il lui faut des aliments chaud et épais. VATA est pacifié avec le goût salé, acide et sucré. Il faut des aliments qui donnent satisfaction : le gras, le beurre le lait [...]

PITTA : L’individu de type PITTA a beaucoup d’energie, aime la compétitivité. Il est de constitution moyenne et son déséquilibre vient d’un exces de chaleur d’aliments salés et gras. PITTA a une bonne digestion, il lui faut des aliments frais ou chauds mais pas bouillants. Les plats pas trop substantiels. Il est pacifié avec le goût amer sucré et astringent. Il faut ajouter un peu de gras ou beurre.

KAPHA : L’individu de type KAPHA est de constitution plutôt solide, il a un bon appétit. Il est déséquilibré par le froid, le temps humide, trop de sucre, les graisses, le sel, les aliments aigres, le manque d’excercice et trop de sommeil. Les éléments sont l’eau et la terre. KAPHA est équilibré avec le goût piquant amer et astringent. Avec les aliments chauds et léger. Consommer la nourriture avec peu d’eau. Il faut manger peu de beurre, huile et sucre. Il faut consommer en revanche des aliments stimulants et éviter les aliments sucrés et riches.

"Que la nourriture soit ton médicament et que le médicament soit ta nourriture". Hippocrate

«Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es», dit le vaidya (médecin ayur- védique). Et je te dirai aussi de quoi et pourquoi tu souffres. La nourriture constitue les éléments de notre corps, les tissus et les organes ; elle fournit énergie et vitalité au corps et à l’esprit, et soutient ainsi le processus de l’évolution. L’Ayur-Véda présente l’alimentation comme le fondement de la santé et la base de toute thérapie : « Si le patient a un régime déséquilibré, les médicaments sont inutiles, et si le patient a un régime approprié, les médicaments sont inutiles ! ».

Les facteurs à considérer en matière de diététique :

• La nature des aliments.
• La préparation des repas.
• Les combinaisons alimentaires.
• La quantité.
• Le lieu.
• Le temps.
• Les conseils pour bien manger.
• L’effet de la nourriture sur l’individu.

 

La nature des aliments

Chaque substance a sa propre nature ou prakriti, caractérisée par quatre qualités ou valeurs spécifiques :

• le gouna – sattva, rajas et tamas – qui prédomine en elle et qu’elle va donc stimuler et renforcer chez l’individu qui l’absorbe ;
• le dosha – vâta, pitta et kâpha – qu’elle influence en le faisant soit augmenter, soit diminuer ;
• le goût ou râsa qui lui est propre – sucré, salé, acide, amer, piquant ou astringent ; • la qualité – un aliment peut être lourd, léger, gras, sec, chaud ou froid.

Sattva

Une nourriture sattvique enrichit la vie et renforce l’esprit, elle rend l’homme heureux, développe les qualités du coeur et prolonge la vie. Les trois produits les plus sattviques sont le lait de vache, le miel et le ghî (beurre clarifié), ainsi que les fruits frais, les aliments doux, le lassi (mélange homogène de yogourt et d’eau), et toute nourriture fraîche et légère.

Rajas

Est rajasique tout ce qui est fort, piquant, très épicé, sec et salé, par exemple le fromage, les féculents et les légumineuses. C’est une nourriture excitante, dont il est bon de ne pas abuser.

Tamas

Lorsqu’elle se décompose, la nourriture devient tamasique, de même lorsqu’elle est exposée aux mouches ou autre saleté. Sont de nature tamas : les restes d’un repas, un plat qui a été cuit plusieurs heures auparavant et qui s’est refroidi, et aussi certains aliments comme les oignons, l’ail, les viandes, le poisson, le vin et les liqueurs. Ils alourdissent l’esprit, stimulent les bas instincts et incitent à la dépression.

Vâta

Quelques exemples d’aliments qui augmentent le vâta : les boissons et les mets froids, tout ce qui est sec et léger, de goût amer, piquant et astringent. Le maïs, le millet, le seigle, les pommes, les poires, les fruits secs, les pommes de terre, les choux, les légumes verts, les crudités, les pois et haricots secs, la viande de boeuf.

Quelques exemples d’aliments qui pacifient le vâta : les boissons et les mets chauds, tout ce qui est onctueux, doux, acide et salé. Les produits laitiers, le miel, les huiles, le riz et le blé, le raisin, les pêches, les melons, les avocats, les noix de coco, les carottes, les asperges, les concombres, le poivre noir, le cumin, le gingembre, les noix, les noisettes, les amandes, le poulet, les poissons et les fruits de mer.

Pitta

Quelques exemples d’aliments qui augmentent le pitta : la nourriture et les boissons chaudes, les aliments de goût piquant, acide et salé, le yogourt, le fromage, le miel, les amandes et le sésame, le maïs, le millet, le seigle, le riz complet, les pamplemousses, les papayes, les mangues, les olives, les bananes, les tomates, les carottes, le sel, le poivre, le cayenne, les clous de girofle, les poissons et les fruits de mer, les oeufs.

Quelques exemples d’aliments qui pacifient le pitta : la nourriture et les boissons froides, le doux, l’amer et l’astringent, le lait, le beurre et le ghî, le sucre, l’huile de tournesol, le blé, le riz blanc, l’avoine, le raisin, les cerises, les noix de coco, les oranges douces, les asperges, les concombres, les patates douces, les légumes verts, le soya, la cannelle, la cardamome (en petite quantité), la viande de volaille.

Kâpha

Quelques exemples d’aliments qui augmentent le kâpha : une nourriture abondante, onctueuse et riche, le doux, l’acide et le salé, la crème, le beurre, le lait complet (en grande quantité), le sucre, la mélasse, les huiles, le riz, le blé, l’avoine, les avocats, les dattes, les bananes, les melons, les figues, les noix de coco, les tomates, les patates douces, les concombres, les courgettes, le soya, le sel, les noix, noisettes et amandes, la viande de porc et de boeuf, les poissons et les fruits de mer.

Quelques exemples d’aliments qui pacifient le kâpha : une nourriture légère, sèche, chaude, le piquant, l’amer et l’astringent, le lait écrémé, le miel, le maïs, le millet, le seigle, les pommes, les poires, les grenades, les asperges, les aubergines, les brocolis, les carottes, les choux-fleurs, le céleri, les pois et haricots, la viande de poulet et de dinde.

Les six goûts (râsa) et quelques exemples :

• doux : le sucre, le lait, le beurre, le riz, le pain ;
• acide : le yogourt, les citrons, le fromage ;
• salé : le sel ;
• piquant : le poivre noir, le cayenne, le gingembre ; • amer : les épinards et les légumes verts ;
• astringent : les féculents, les légumineuses.

Les six qualités et quelques exemples

• lourd : le fromage, le yogourt, le pain ;
• léger : le maïs, les pommes, les épinards ;
• onctueux : les huiles, graisses et produits laitiers ;
• sec : l’orge, le maïs, les pommes de terre, les féculents ; • chaud : les aliments et les boissons chaudes ;
• froid : les aliments et les boissons froides.

La préparation des repas, la cuisine

La cuisine est un lieu important, où se prépare la nourriture et avec elle la force, la santé et la vitalité de toute la maisonnée. Une cuisine idéale est spacieuse, bien éclairée et aérée, toujours propre, plaisante et agréable, bien équipée aussi. Les récipients sont en acier inoxydable, en verre, en bois ou en terre cuite ; les couteaux bien aiguisés, les ustensiles propres et bien rangés. C’est une pièce où règnent le silence et la bonne humeur. On évite d’y parler de travail ou de s’y quereller ; on peut y jouer de la musique ou des récitations védiques, chanter....

La personne qui fait à manger doit être une personne sattvique, naturellement calme, heureuse et en bonne santé. La nourriture elle-même sera toujours fraîche et de la meilleure qualité, provenant si possible de la région où l’on se trouve, l’idéal étant de pouvoir manger les produits de son propre jardin.

Un repas complet comprend les six goûts. La nourriture doit être bien cuite, épicée selon la saison et les besoins de chacun ; elle doit être appétissante à regarder, agréable à sentir et délicieuse à déguster.

Les combinaisons alimentaires

L’Ayur-Véda enseigne les principes fondamentaux de la combinaison des aliments entre eux afin que la nourriture soit toujours digeste et saine. Il donne une liste détaillée des combinaisons utiles, celles qui facilitent la digestion et celles à éviter. Certaines combinaisons alimentaires créent de véritables poisons dans le système.

Par exemple, il est important de ne pas boire de lait en mangeant et de ne pas mélanger le lait et les fruits acides ; cette combinaison est totalement indigeste et va se transformer en ama et en toxines dans l’organisme. En revanche les mangues se marient fort bien avec le lait qui les rend plus douces et plus faciles à assimiler (un frappé à la mangue est par ailleurs un véritable délice !) Mais c’est un des seuls

fruits qu’il est bon de mélanger avec le lait, avec la banane ; de même, le pain et le riz sont les seuls aliments qui vont bien avec le lait. Le sel et le lait ne font pas bon ménage. Quant au lait lui-même, il est bon de le boire chaud, à jeûn, le matin, ou en fin d’après-midi. Un verre de lait chaud dans lequel on mélange une cuillerée à café de ghî et une ou deux cuillerées de sucre donne une boisson très nourrissante qui, prise le soir avant d’aller se coucher, pacifie le pitta, aide à s’endormir et soulage la constipation. Le lait sera cuit, bouilli pendant 4 à 5 minutes, idéalement 15 minutes. Il faut comprendre le lait comme un aliment, non comme une boisson.

On pourrait donner d’autres exemples de combinaisons alimentaires et de conseils diététiques, comme d’éviter de manger du chaud et du froid en même temps, ou l’un après l’autre (boire un café brûlant après une crème glacée par exemple, est une combinaison pas très heureuse qui choque et peut même endommager les tissus digestifs), mais il n’est pas notre propos de donner un cours de diététique complet en un article.

La quantité

Il est bien de manger de manière modérée, en laissant un peu de place dans l’estomac pour permettre à la digestion de bien commencer ; un tiers de nourriture, un tiers d’eau et un tiers d’espace constitue les proportions idéales. Boire un verre d’eau chaude à petites gorgées en mangeant est le meilleur stimulant digestif, mais on évitera de trop boire avant ou après les repas, car cela dilue l’agni et affaiblit donc la digestion. Les boissons glacées sont totalement déconseillées, aussi bien pendant les repas qu’en général.

Trop manger surcharge l’organisme, accumule l’ama dans le tube digestif et cause ainsi de nombreux désordres. On attendra toujours d’avoir complètement digéré le repas précédent avant de manger à nouveau. Il est une règle toute simple et évidente : manger quand on a faim et boire quand on a soif. En cas d’indigestion, un jeûne de vingt-quatre heures où l’on ne consomme que de l’eau chaude permettra de nettoyer le système, de réactiver l’agni et d’éliminer les toxines accumulées.

Le lieu

L’endroit où l’on mange est aussi très important, il devrait être toujours propre, bien aéré et confortable, tranquille et plaisant, bien décoré, avec des fleurs sur la table. On évitera de manger dans un lieu bruyant ou excité, au milieu d’une foule ou en présence de gens hostiles.

« Il faut être fou pour manger debout ! » dit un proverbe de l’Ayur-Véda.

Idéalement, mieux vaut s’abstenir de manger plutôt que de manger dans des conditions désagréables.

Le temps

Le meilleur moment pour prendre le petit déjeuner, c’est entre sept heures et huit heures, avant que le kâpha n’augmente dans l’atmosphère. Le repas principal devrait idéalement être pris entre onze et treize heures, au moment de la journée où l’agni est le plus fort. Le soir, il est bien de manger léger et si possible avant la tombée de la nuit, avant l’heure de kapha où l’agni est au repos.

Le régime alimentaire sera adapté aussi aux différentes saisons, au temps qu’il fait, et bien sûr à la prakriti, ou nature, de chacun.

Quelques conseils pour bien manger

Il est bon de se laver les mains et le visage avant de passer à table, de porter des habits propres et de se détendre pendant quelques minutes avant de commencer à manger. «S’asseoir comme un roi », dit l’Ayur-Véda, et éviter de lire, de travailler ou de regarder la télévision en mangeant. Le mieux est de manger en silence ou dans une atmosphère gaie et détendue. Il est bon de prendre le temps de bien mâcher et de penser à ce que l’on est en train de faire. Un verre d’eau chaude, bu à petite gorgée, est un excellent digestif.

D’une manière générale, il est bon de suivre ses désirs et de manger ce qui est attirant, ce qui sent bon et que l’on sait être bon pour soi, mais il faut être conscient aussi du fait que certains désirs peuvent être le résultat de mauvaises habitudes. On se référera alors à son jugement et à la connaissance intellectuelle qui permet de discriminer ce qui est juste et approprié, et ce qui ne l’est pas.

L’effet de la nourriture

Un individu dont l’agni est fort et qui mange ce qui lui convient aux différents moments de la journée et de l’année tire le meilleur effet de la nourriture. Il se sent bien, léger et plein d’énergie après avoir mangé, sa santé est excellente et il vit spontanément dans le bien-être et la joie.

La connaissance de l’Ayur-Véda est l’art de vivre en accord avec la nature. Notre intuition va nous amener à nous nourrir spontanément de manière équilibrée. La connaissance est bien sûre essentielle, et l’ensemble des conseils diététiques et autres que nous avons vus jusque-là montrent à quel point cette celle-ci est complète et détaillée

Quelques conseils pratiques :

• Une pincée de gingembre frais, râpé avec un peu de sel, prise quelques minutes avant les repas, ouvre l’appétit et stimule la digestion.

• Cuire les légumes avec du gingembre (frais de préférence) rend le repas plus léger et plus digeste.

• Le thé de gingembre, préparé en faisant bouillir pendant quelques instants du gingembre frais écrasé, ou râpé, est excellent pour prévenir ou soigner les refroidissements. On peut aussi y ajouter de la cannelle, des clous de girofle et de la cardamome. Pris en mangeant, ce thé est un excellent digestif qui stimule l’agni et favorise l’élimination des toxines.

• Le fromage est un aliment lourd et difficile à digérer, raison pour laquelle on devrait éviter d’en manger le soir. Pour mieux le digérer, bien le saupoudrer de poivre noir.

• Le ghî (beurre clarifié) est un aliment très sattvique qui nourrit et lubrifie le système. Il est beaucoup plus digeste que le beurre et nettement moins riche en cholestérol. Une ou deux cuillerées à café de ghî sur du pain, du riz ou toute autre céréale donnent un goût excellent, stimulent l’agni et améliorent donc la digestion. Cela contribue à créer de l’ojas dans le système et à équilibre tous les dosha.

• Sucer quelques graines de cardamone après avoir mangé du chocolat ou de la crème glacée en facilite la digestion.

• Il est bon de boire beaucoup, au moins sept à huit grands verres d’eau par jour, afin d’assurer l’hydratation et le nettoyage de l’organisme. On boira de préférence le matin à jeun, l’après-midi et le soir, mais pas juste avant ou juste après les repas.

• Un régime végétarien, composé de fruits, de légumes, de céréales et de produits laitiers est le plus naturel et le plus favorable au maintien de la santé et à la promotion de la longévité. Il existe à l’heure actuelle une masse de données scientifiques indiquant une relation positive entre un régime végétarien et la prévention de désordres tels que les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l’obésité, les caries dentaires, etc. Une étude effectuée il y a déjà plus de vingt ans à l’Université de Yale, aux États-Unis, montre que les athlètes non-végétariens ont une endurance physique nettement inférieure à celle des athlètes végétariens.

Si vous mangez régulièrement de la viande et si vous désirez adopter un régime végétarien, nous vous conseillons de le faire progressivement, sans vous forcer et dans une période de calme et de détente. Commencez par remplacer la viande rouge par du poulet ou du poisson, puis espacez de plus en plus les repas avec viande jusqu’à n’en faire plus qu’un ou deux par semaine. Prenez le temps de bien manger et de découvrir les richesses de la cuisine végétarienne. Amusez-vous à préparer des repas, simples ou exotiques, mais riches et variés, avec du panir (fromage frais) ou du tofu (viande de soya), des riz aux amandes et aux raisins secs, des soupes de lentilles, ou dhâl, des légumes sautés au ghî, ou au four, gratinés avec du fromage, des lasagnes aux légumes, des pizzas avec tomate, mozzarella et olives, etc. Et allez donc faire quelques bons repas dans des restaurants qui offrent des plats végétariens, pour votre plaisir et pour vous donner quelques idées de menus à faire à la maison. L’expérience des gens qui pratiquent le yoga et la méditation est que leurs goûts changent et se raffinent très spontanément et graduellement. Ils vont vers une nourriture plus saine et plus équilibrée, où la viande tient de moins en moins de place.

 


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